L’Office centrale de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS) a saisi au quartier Koira Tégui de la ville de Gaya (région de Dosso), 917 briques de cannabis d’un poids de 812,5 kg. Coût de la «marchandise » : 36.680.000 fcfa. 3 membres du réseau ont été interpellés. Selon l’OCRTIS, Gaya est devenue progressivement l’épicentre d’un énorme trafic vers le Niger par le fleuve.
Voici l’intégralité du communiqué de l’OCTRIS
Niamey, le 10 mai 2023
Le samedi 06 mai 2023, l’antenne départementale de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) de Gaya recevait une information sur une grande quantité de drogue qui venait d’être introduite à Gaya par un réseau de trafic de stupéfiant opérant entre le Bénin et le Niger. L’exploitation de cette information a permis à l’OCRTIS de mettre en place une technique spéciale d’enquête afin d’identifier les membres du réseau et de déclencher une opération de démantèlement.
Des investigations poussées ont conduit les enquêteurs au quartier Koira Tégui de Gaya où la drogue a été découverte dans une maison habitée par un des trafiquants. Trois (03) individus de nationalité nigérienne, membres du réseau ont été interpellés par le dispositif mis en place.
Au total, 917 briques de cannabis d’un poids de 812,5kg, deux (02) motos et une somme de 435.000fcfa ont été saisies.
Cette saisie prouve à suffisance que le département de Gaya est devenu progressivement l’épicentre d’un énorme trafic de drogue acheminée au Niger par le vecteur fluvial à l’aide de pirogues. Sur terre, la drogue est récupérée et stockée dans les villages riverains avant d’être transportée par des motocyclistes soit au Nigeria, soit à l’intérieur du Niger. L’essentiel de ia drogue saisie dont le montant à l’achat s’élève à 36.680.000 fcfa est destinée à alimenter la demande locale.
Devant l’ampleur de l’expansion des trafics sur le fleuve Niger, il est important d’attirer l’attention des populations des villages environnants sur l’insécurité que génère ce phénomène et de les appeler à la dénonciation de toute activité suspecte.