Au Niger, la saignée continue pour le parti de l’ancien président de la transition, l’ex-General Salou Djibo. Cette fois-ci, c’est la région de Maradi qui vient d’être frappée par la fièvre de défection des militants de Doubara. Et c’est le CPR Ingatchi, parti de Mocktar Kassoum qui en est le grand bénéficiaire.
Dans une déclaration rendue publique le 14 mai dernier, des cadres du PJP Doubara et de nombreux militants de ce parti au titre de la région de Maradi annoncent leur défection du parti au profit du CPR Ingantchi. Entre autres griefs de ces militants contre leur ancienne formation politique, figure « le non-respect des textes du parti par le président National; la non considération des militants de la région de Maradi par le président National du parti ; et la non convocation des réunions par le Bureau Politique National depuis les élections générales de 2020-2021 ».
Concernant l’adhésion au CPR Ingantchi, ces ex-militants du parti Doubara donnent comme raison « des multiples actions palpables et convaincantes réalisées par son Excellence Mr Kassoum Moctar président National du parti au profit de la région ».
Une adhésion de plus pour Kassoum Mocktar qui voit ainsi sa formation politique grandir de jour en jour. Les défections de militants des autres formations politiques au profit de la sienne, sont souvent le fruit d’un démarchage accrue dont le CPR Ingantchi est devenu maître. Cette formation politique surfe sur les mécontentements de militants dans leurs formations politiques originelles, pour les appâter vers le CPR avec des promesses qui ne sont généralement pas faites en l’air.
Selon nos informations, même au niveau de la communauté urbaine de Niamey, le parti de Kassoum Mocktar est en train de gagner des points au détriment du…PNDS TARAYYA. En effet, selon certaines informations, au niveau de la commune 2 de Niamey, plus précisément au quartier Lazaret, fief incontesté du parti rose pour la capitale, le CPR Ingantchi est en passe de faire entrer dans sa gibecière, des militants du PNDS qui s’estimerait laissés pour compte. Affaire à suivre.
Magloire Hounon P.