A la Une

    JUSTICE AU NIGER: Le rendez-vous raté du SAMAN

    14 novembre 2023

    SITUATION AU NIGERL: Le FCR dénonce la dégradation des Droits de l’homme depuis le 26 juillet

    14 novembre 2023

    TRIBUNE: Le Directeur de cabinet adjoint de Bazoum explique les raisons de son combat pour la démocratie

    22 octobre 2023
    Facebook Twitter Instagram
    A la Une
    • JUSTICE AU NIGER: Le rendez-vous raté du SAMAN
    • SITUATION AU NIGERL: Le FCR dénonce la dégradation des Droits de l’homme depuis le 26 juillet
    • TRIBUNE: Le Directeur de cabinet adjoint de Bazoum explique les raisons de son combat pour la démocratie
    • AU NIGER: Guerre larvée entre partisans de la junte
    • ISRAEL PALESTINE: Les nigériens s’émeuvent de la situation des palestiniens
    • ECONOMIE NATIONALE: L’Etat du Niger est-il en passe d’être en faillite économique ?
    • NIGER/GESTION DE L’APRES PUTSCH DU 26 JUILLET: Le riz de la discorde
    • ENERGIE: Les assises sur la régulation de l’électricité en Afrique de l’Ouest se tiennent à Niamey
    Facebook Twitter Instagram YouTube
    Le Canard Déchaîné Niger
    Demo
    • Accueil
    • Actus
      1. Actualités
      2. Infos Officielles
      3. Nouvelles Africaines
      4. Internationales
      5. Tribune libre
      6. View All

      JUSTICE AU NIGER: Le rendez-vous raté du SAMAN

      14 novembre 2023

      SITUATION AU NIGERL: Le FCR dénonce la dégradation des Droits de l’homme depuis le 26 juillet

      14 novembre 2023

      TRIBUNE: Le Directeur de cabinet adjoint de Bazoum explique les raisons de son combat pour la démocratie

      22 octobre 2023

      AU NIGER: Guerre larvée entre partisans de la junte

      22 octobre 2023

      ECONOMIE: SOMMET SUR LE PACTE FINANCIER MONDIAL

      22 juin 2023

      Assemblée Nationale – La situation de l’hydraulique au Niger dressée par le ministre Mahaman Adamou

      25 juin 2022

      Bazoum chez Ouattara pour renforcer l’axe économique Abidjan-Niamey

      25 juin 2022

      Communique du conseil des ministres du jeudi 13 Mai 2021

      15 mai 2021

      VIE DE LA NATION: Un nébuleux groupe pro-Wagner mis en échec au Niger

      22 juin 2023

      SITUATION AU SENEGAL: Sylvain Afoua et Nathalie Yamb : Deux boutefeux pour brûler le Sénégal

      22 juin 2023

      OTAGES OCCIDENTAUX AU SAHEL : Qu’elle contrepartie pour le JNIM pour la libération d’Olivier Dubois et Jeffrey Woodke ?

      24 mars 2023

      PANAFRICAN AWARDS 2022: La messe noire des kémites à Douala

      21 décembre 2022

      ISRAEL PALESTINE: Les nigériens s’émeuvent de la situation des palestiniens

      21 octobre 2023

      SITUATION AU SENEGAL: Sylvain Afoua et Nathalie Yamb : Deux boutefeux pour brûler le Sénégal

      22 juin 2023

      POLITIQUE: Les socialistes africains en conclave à Niamey

      16 juin 2023

      NATION: DISCOURS DE SEM MAHAMADOU ISSOUFOU A L’OCCASION DU CENTENAIRE DE LA CREATION DE L’ACADEMIE DES SCIENCES D’OUTRE-MER

      1 juin 2023

      OPINION: Une intention manifeste de déstabilisation du gouvernement

      22 avril 2023

      Littérature et violence

      25 juin 2022

      Lettre ouverte par le Groupe des hauts fonctionnaires d’ascendance africaine des Nations Unies (UNSAG)

      24 juin 2022

      Littérature et télévision

      24 juin 2022

      JUSTICE AU NIGER: Le rendez-vous raté du SAMAN

      14 novembre 2023

      SITUATION AU NIGERL: Le FCR dénonce la dégradation des Droits de l’homme depuis le 26 juillet

      14 novembre 2023

      TRIBUNE: Le Directeur de cabinet adjoint de Bazoum explique les raisons de son combat pour la démocratie

      22 octobre 2023

      AU NIGER: Guerre larvée entre partisans de la junte

      22 octobre 2023
    • Economie

      ECONOMIE NATIONALE: L’Etat du Niger est-il en passe d’être en faillite économique ?

      8 octobre 2023

      TRANSPORT DANS L’ESPACE UEMOA: Le Règlement 14 au centre d’une journée de réflexions à Niamey

      11 juillet 2023

      5ème  RECENSEMENT GENERAL DE LA POPULATION: Première session du comité national de recensement

      27 juin 2023

      ECONOMIE: SOMMET SUR LE PACTE FINANCIER MONDIAL

      22 juin 2023

      ÉCONOMIE: Haroun Printing dément les allégations de l’activiste politique Bana Ibrahim

      24 mai 2023
    • Politique

      LÉGISLATIVES DE LA DIASPORA: La majorité présidentielle se renforce

      21 juin 2023

      POLITIQUE: Les socialistes africains en conclave à Niamey

      16 juin 2023

      VIE DES PARTIS POLITIQUES AU NIGER: Le CPR Ingantchi dame le pion à Doubara à Maradi

      18 mai 2023

      VIE DES PARTIS POLITIQUES: Le départ de « Léger » peut-il affaiblir le Lumana ?

      11 février 2023

      DIALOGUE POLITIQUE: Ça passe ou ça casse

      17 septembre 2022
    • Societé
    • Tribune
    • Video
    Le Canard Déchaîné Niger
    Home»A la Une»ECONOMIE: SOMMET SUR LE PACTE FINANCIER MONDIAL
    A la Une

    ECONOMIE: SOMMET SUR LE PACTE FINANCIER MONDIAL

    22 juin 2023Aucun commentaire8 Mins Read
    Partager
    Facebook Twitter Email WhatsApp

    Discours de S.E.M. Mohamed BAZOUM, Président de la République du Niger, au Sommet pour Un Nouveau Pacte Financier Mondial qui se déroule les 22 et 23 juin 2023 à Paris, en France.

    Excellences, Mesdames et Messieurs,

    Sur le chemin ponctué de sommets décisifs, ce Sommet de Paris marque un jalon important faisant suite notamment à l’Accord de Paris sur le climat de 2015, l’Agenda 2030 des Nations Unies et l’Agenda 2063 de l’Union africaine. C’est une étape importante avant la COP28 à Dubaï et le G20 à New Delhi qui engageront notre avenir commun. Je salue donc cette initiative d’Emmanuel Macron, Président de la République française, et je le remercie aussi de m’avoir invité et de me donner la parole à cette cérémonie d’ouverture.

    L’ambition de ce sommet est d’aboutir à un consensus sur un Nouveau Pacte Financier Mondial afin de répondre à la grande crise multidimensionnelle qui a fragilisé le système financier mondial et amené le monde aux bords de périls. La réponse est une urgence face aux urgences. A côté des urgences, il y a l’essentiel : concevoir un système plus juste et plus résilient pour éviter le chapelet des crises décennales et la succession des réformes « définitives » censées les résoudre depuis plus d’un siècle. A cette fin, et pour susciter l’adhésion, une conception collaborative et inclusive des parties prenantes, publiques et privées, permettra de fixer par itérations les termes du pacte de manière juste et robuste. Je salue donc l’approche holistique cohérente mettant la finance au service de l’économie réelle de ce Sommet qui veut bâtir un nouveau pacte financier mondial autour du traitement des défis majeurs de notre époque.

    L’enjeu pour moi, président d’un pays financièrement pauvre mais non dénué de ressources naturelles et même pourquoi pas humaines, est d’exprimer une vision stratégique conciliant les agendas précédents et les objectifs de développement.

    Dans le cadre des objectifs des Agendas qui sont bien définis, il s’agit d’obtenir dans le consensus visé par le Sommet, un accord de principe pour une certaine flexibilité et des marges de manœuvre permettant d’atteindre les objectifs régionaux et locaux de développement tout en respectant les contraintes globales.

    Excellences, Mesdames et Messieurs,

    Permettez-moi ici d’apporter un témoignage personnel sur le changement climatique et ses impacts. Tout au long de ma vie, j’ai vu une succession de sécheresses privant le cheptel de pâturages et les paysans de récoltes. J’ai vu la terre rougie, des cheptels décimés, des régions  livrées à la famine et des cohortes d’exodants grossir les bidonvilles. J’ai observé la paupérisation de régions entières défigurées par la désertification. Le pastoralisme est remis en cause par l’amenuisement de la biodiversité, et les meilleures herbes dont vivaient les animaux ont disparu, laissant la place aux herbes les plus résilientes, dénuées pratiquement de feuilles, sans toute forme de valeur nutritive. Il est loin, au Sahel, le temps où une vache se reproduisait en moyenne chaque année tout en produisant du lait pendant neuf mois. La règle aujourd’hui c’est qu’elles se reproduisent tous les deux ans pour une production de lait réduite de moitié et qui ne dure véritablement que quelques petits mois. C’est cela qui explique que le Sahel n’est plus synonyme que de sécheresse mais aussi et surtout, malheureusement de violence. La sécheresse a généré la violence comme sa conséquence naturelle. Ce sont là en grande partie les effets en chaine du changement climatique, qui est un fait observable par chacun d’entre nous. La crise migratoire et la crise sécuritaire alimentées par les crises climatique et économique et la démographie sont notre réalité quotidienne que la communauté internationale se doit de regarder avec discernement et responsabilité.

    Dans mon pays, la démographie non maîtrisée est le facteur prépondérant alimentant la pauvreté et sur lequel se greffent les autres crises, migratoire, sécuritaire et environnementale notamment. En accédant à l’indépendance en 1960, le Niger comptait trois millions d’habitants. Aujourd’hui il en compte 26 millions. Avec le taux actuel de croissance nous serons autour de 70 millions à l’horizon 2050, c’est-à-dire demain. Sans politique intelligente de gestion démographique, tous les efforts de développement et d’éradication de la pauvreté seront vains. Notre taux de croissance actuel reflète le fait que 77% des filles se marient avant leurs 18 ans, et 28% se marient avant leur quinzième anniversaire.  L’unique levier que nous pouvons actionner pour faire face à cette situation est celui de l’éducation et de la formation des jeunes, des filles en particulier, qui permet de contrôler la démographie, de créer des emplois et de faire bénéficier du dividende démographique au passage. Or l’éducation coûte très cher, mais c’est le prix à payer pour que, dans les pays pauvres et du Sahel notamment, nous puissions faire face à la situation à laquelle nous sommes confrontés, sans quoi nous n’arrêterons jamais de parler de migration illégale, de violence, d’empoisonner le débat politique en Europe et ailleurs, et de vivre les affres des situations auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui. Il s’agit seulement de penser à ce qui se passe au Soudan pour prendre la mesure des dangers auxquels nous sommes exposés, pas qu’en Afrique, partout dans le monde aujourd’hui.

    Excellences, Mesdames et Messieurs,

    Ce que je viens de dire montre très clairement que le Sahel est une des zones de la planète qui auront été les plus perturbées par les effets du changement climatique. Il faut particulièrement prendre garde à ce qu’elle ne soit victime des programmes conçus dans le cadre de la transition climatique. Notre débat sur ces questions est un débat qui reste polémique. C’est à ce titre que, comme tous les autres pays pauvres, nous serons opposés à toute politique visant à nous priver du recours aux énergies fossiles contenues dans notre sous-sol. L’unique solution acceptable est celle qui permet d’atteindre les objectifs des différents agendas à la fois, se fondant par conséquent sur la solidarité et la complémentarité bien comprises, rendues effectives par une politique de péréquation généralisée.

    La mise en œuvre du nouveau pacte passera par la construction d’une boite à outils audacieuse et innovante en termes règlementaires juridiques et en ingénierie financière. Dans cette boite à outils, les instruments financiers existants doivent être améliorés, d’autres créés pour mieux partager les risques et les résultats en tenant compte des facteurs et des contraintes climatiques et environnementales, ainsi que d’autres externalités dans la valorisation et la couverture des risques. Elle comprendra en particulier, la monétisation des quotas carbone et des DTS. Plus spécifiquement, le nouveau pacte doit rendre concrète et opérationnelle l’aide prévue par les Accords de Paris et de Glasgow en faveur des pays pauvres, qui attendent d’être mis en application.

    Au-delà du Niger, nous avons en Afrique une population nombreuse et en forte croissance. Nos besoins pour financer les infrastructures et les services de base dans l’énergie, l’eau, l’alimentation, la santé, les transports, les nouvelles technologies et l’éducation sont impératifs et incompressibles. Nos besoins fondamentaux doivent être satisfaits avant toute décroissance, car comme on le dit chez nous, une vache qui a bu et une vache assoiffée ne marchent pas ensemble. Il y a pour nous donc une urgence à court terme dans l’urgence globale, celle de mobiliser les fonds pour répondre à notre impératif de développement et à nos défis démographique et sécuritaire. Il faut à cet effet notamment accroître les capacités de financement des banques multilatérales de développement en en augmentant les capitaux afin d’avoir un effet de levier pour accroître leurs capacités de financement. Je voudrais insister en particulier sur la nécessité de mobiliser des ressources plus importantes au profit de l’IDA. Les banques multilatérales doivent aussi bénéficier des réallocations des DTS qui sont jusque-là inutilisés. Il faut faire profiter des pays comme le Niger – M. Stern vient de nous le rappeler – des instruments de garantie des financements auxquels nous pouvons prétendre et réduire les primes de risques excessives des investisseurs, si nous voulons intéresser le secteur privé à ce combat contre le changement climatique dans les pays pauvres. Les coûts prohibitifs des capitaux les ont jusqu’ici mis hors de notre portée, malgré les recommandations formulées à l’occasion de toutes les rencontres que nous tenons. Or ces coûts sont paradoxalement en forte augmentation et ne reflètent pas souvent les fondamentaux macroéconomiques de nos pays. Il y a, même pour ce sommet, M. le Président Macron, de grands risques que nous continuions dans les incantations. Or, je pense que nous avons déjà organisé trop de rencontres pour que nous puissions indéfiniment répéter les mêmes choses. Il s’agit donc de passer à l’action.

    Excellences, Mesdames et Messieurs,

    Nous avons une planète, et il n’y en a pas d’autre de remplacement, nous devons le savoir. Et nous sommes à un point d’inflexion historique. A l’échelle mondiale, dans cette époque de rupture de modèles et de transitions, les rafistolages et les rustines ne sont plus de mise, nous devons abandonner les dogmes et les certitudes. Embrassons de nouveaux paradigmes, plus conformes à notre réalité qui est faite de dureté insupportable pour certains et de menaces certaines pour tous.

    Je vous remercie de votre Attention

     

     

     

    Share. Facebook Twitter WhatsApp

    Articles similaires

    JUSTICE AU NIGER: Le rendez-vous raté du SAMAN

    14 novembre 2023

    SITUATION AU NIGERL: Le FCR dénonce la dégradation des Droits de l’homme depuis le 26 juillet

    14 novembre 2023

    TRIBUNE: Le Directeur de cabinet adjoint de Bazoum explique les raisons de son combat pour la démocratie

    22 octobre 2023

    Leave A Reply Cancel Reply

    Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.

    Niger Telecom
    Les + Récents

    JUSTICE AU NIGER: Le rendez-vous raté du SAMAN

    14 novembre 2023

    SITUATION AU NIGERL: Le FCR dénonce la dégradation des Droits de l’homme depuis le 26 juillet

    14 novembre 2023

    TRIBUNE: Le Directeur de cabinet adjoint de Bazoum explique les raisons de son combat pour la démocratie

    22 octobre 2023

    AU NIGER: Guerre larvée entre partisans de la junte

    22 octobre 2023
    Connections sur
    • Facebook
    • Twitter
    • Instagram
    • YouTube
    • WhatsApp
    A ne pas manquer
    A la Une

    JUSTICE AU NIGER: Le rendez-vous raté du SAMAN

    14 novembre 20230 A la Une

    Le Bureau Exécutif National du Syndicat Autonome des Magistrats du Niger (BEN/SAMAN) a rendu publique…

    SITUATION AU NIGERL: Le FCR dénonce la dégradation des Droits de l’homme depuis le 26 juillet

    14 novembre 2023

    TRIBUNE: Le Directeur de cabinet adjoint de Bazoum explique les raisons de son combat pour la démocratie

    22 octobre 2023

    AU NIGER: Guerre larvée entre partisans de la junte

    22 octobre 2023
    Le Canard Déchaîné
    Le Canard Déchaîné

    Site africain d'informations générales: reportages, investigations, fact-checking, couvertures médiatiques.

    redaction@lecanarddechaineniger.com
    Tel: +227-96-27-55-35

    Choix de la Redaction

    JUSTICE AU NIGER: Le rendez-vous raté du SAMAN

    14 novembre 2023

    SITUATION AU NIGERL: Le FCR dénonce la dégradation des Droits de l’homme depuis le 26 juillet

    14 novembre 2023

    TRIBUNE: Le Directeur de cabinet adjoint de Bazoum explique les raisons de son combat pour la démocratie

    22 octobre 2023
    Commentaires Récents
      Facebook Twitter WhatsApp
      • Accueil
      • Actualités
      • Economie
      • Societé
      • Sports
      • Technologies
      • Tribune libre
      © 2023 Le Canard Déchaîné Developpé par Ltxtechnologies.

      Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.