L’offensive russe se poursuit en Afrique avec l’implantation déjà effective du groupe paramilitaire « privée » Wagner qui a déjà pris pied en Centrafrique, et au Mali. Des velléités d’installation dans d’autres pays africains sont également effectives avec des visées sur deux pays que sont le Tchad et le Niger. Pour notre pays, la vigilance des services spéciaux de l’Etat a permis de mettre en échec la première tentative de Wagner par le biais de certaines personnalités du milieu politique et associatif.
Selon nos informations, 4 personnalités du milieu politique ont d’ores et déjà été prises dans les mailles des filets des fins limiers nigériens. Il s’agit selon des sources, du président du parti Conseil Républicain pour le Progrès et la démocratie (CRPD-SULHU), Ibrahim Gado qui a été interpelé le 23 janvier 2023 à l’aéroport international Diori Hamani de Niamey, de Abdoulkader Doubou ( Kadi Doubou) du parti CMP Taoussayin Al Oumma; de Laouali Mato Nassourou ( parti CRDN); et de Abdoulrazak Djibriki ( Lutte panafricaine UMOJA).
Ce sont eux qui auraient été arrêtés dans le cadre du présumé complot pro-Russie au Niger. Le premier est le président d’un jeune parti politique nigérien qui avait juste commencé ses premiers pas dans l’arène à la faveur des dernières élections qui ont eu lieu au Niger en 2020 et 2021. Les autres leaders de formations politiques de faible envergure, se sont également inscrits selon certaines sources, dans les manœuvres de déstabilisation au profit de Wagner qui tente par tous les moyens d’étendre ses tentacules sur tous le continent. Sont-ils coupables des faits qui leur sont reprochés? La justice qui a pris les dossiers en main, se chargera d’établir la vérité des faits dans cette scabreuse affaire.
Il faut cependant se féliciter que les services de renseignements nigériens dont l’efficacité n’est plus à démontrer, aient réussi à mettre en échec cette présumée conspiration en interpellant lesdits leaders afin qu’ils répondent devant la justice des graves accusations portées contre eux. Affaire à suivre
Magloire Hounon P.