Les 05 et 06 Décembre 2022 s’est tenue, à Paris, la Table Ronde des Investisseurs et des Partenaires au développement sur le financement du Plan de Développement Economique et Social (PDES 2022-2026). Au final, c’est une moisson exceptionnelle qui a couronné le séjour fastidieux de la délégation nigérienne à Paris. Des résultats au delà des prévisions et des espérances qui prouvent la crédibilité de l’économie nigérienne.
Cette Table Ronde qui a été organisée par le Gouvernement de la République du Niger en partenariat avec le Groupe de la Banque Mondiale, le Système des Nations Unies, la France, la Délégation de l’Union Européenne et avec l’appui des Partenaires Techniques et Financiers bilatéraux et multilatéraux du Niger, a permis au Niger d’avoir des annonces de financement de 22,7 milliards d’euros pour un besoin de 10,3 milliards d’euros. Ce qui permettra d’assurer la couverture, attendue des Partenaires institutionnels, des besoins de financement pour la mise en œuvre du plan.
Les partenaires au développement présents à la Table ronde ont adhéré au PDES qu’ils considèrent comme un cadre de référence de leurs appuis à la politique économique, financière et sociale du Niger.
Selon le communiqué final publié à cette occasion, ils ont encouragé le Gouvernement dans la poursuite des efforts en matière d‘investissement et de réformes dans les domaines prioritaires du PDES. Les partenaires ont mis l’accent sur la nécessité d’assurer le financement des interventions inscrites dans le Plan d’Actions Prioritaires du PDES et de poursuivre la réalisation des études de faisabilité de tous les projets contenus dans la banque de projets.
Selon le communiqué, « Les amis du Niger ont recommandé par ailleurs que l’attention soit davantage portée sur les aspects suivants : l’amélioration des capacités d’absorption des crédits, la mise en place d’un partenariat multi-bailleurs pour les projets structurants, la participation politique et économique des femmes et des jeunes, l’augmentation de la résilience des écosystèmes et des communautés face aux chocs notamment climatiques et sécuritaires, à travers des investissements accrus dans le domaine des services sociaux de base, la stabilisation et le relèvement, le développement des chaines de valeurs agro-sylvopastorales, halieutiques, pétrolières et minières ».
Ce succès du Niger est loin d’être une surprise. En effet, on a coutume de dire que « on ne prête qu’aux riches ». Ce succès du Niger est loin d’être une surprise. En effet, on a coutume de dire que « on ne prête qu’aux riches ». Cela est d’autant plus vrai que pour le cas du Niger, les perspectives économiques sont très prometteuses avec la construction du pipeline destiné à acheminer le pétrole nigérien vers l’extérieur. A cela s’ajoute la solidité de l’économie nigérienne qui est l’une des rares à résister aux chocs exogènes que constituent les crises mondiales ( Covid-19 et guerre en Ukraine, terrorisme au sahel, etc…). Pour couronner le tout, les institutions financières internationales font chaque année des prévisions de croissance appréciable concernant l’économie nigérienne.
Le Niger peut ainsi entrevoir l’avenir avec sérénité avec des projets qui seront mis en œuvre dans tous les domaines au grand bonheur de la population. Il restera cependant le défi sécuritaire à régler car de son règlement définitif ou son allègement va dépendre l’efficacité des actions qui seront mises en œuvre pendant les 4 années à venir.
Garé Amadou ( Source: La Nation)