La plupart des individus, y compris des leaders, ne savent pas écouter, persuadés que parler est plus important qu’écouter. « Le vrai leader, lui, sait qu’il est préférable d’écouter avant de parler. Et d’une oreille avertie. » Le Président de la République Mohamed Bazoum fait sienne cette observation de Steven Sample, l’auteur de : The Contrarian’s guide to leadership souvent traduit en français par ‘’Cultiver son leadership’’. Le Président Bazoum est un leader qui écoute son peuple. C’est un homme d’Etat qui sait écouter. Il nous en donne la preuve à travers les séries de rencontres, de consultations et d’échange qu’il convoque, à travers les visites de terrain qu’il entreprend, à travers ses actions de tous les jours. Actions, visites, consultations et échanges qui réconfortent, soutiennent, apaisent, rassemblent, unissent les communautés et les affranchissent des archaïsmes, solidifient la nation, impulsent et nourrissent la capacité de résilience des communautés après tant d’épreuves, de violences inouïes et de tragédies.
Homme d’Etat, démocrate sincère, rassembleur, éducateur national, faiseur de paix, etc., le Président Bazoum a fait aussi sienne l’ambition que proclamait le dispensateur romain de l’ordre dans une devise inscrite sur les édifices publics : « Je n’ai qu’une ambition : rendre mon peuple fort, prospère, grand et libre. » Oui, l’ambition ou la mission du Président Bazoum c’est de veiller à la prospérité du peuple nigérien, lui assurer la liberté et la sécurité. Pour réaliser son ambition, réaliser sa mission, le Président Bazoum écoute, consulte, rassemble, fédère, éduque, supporte, etc. Le style de Bazoum c’est la gouvernance par le dialogue et la concertation, comme qui dirait.
Il ne rate aucun forum, aucune rencontre pour exhorter les communautés à résister à la tentative d’expéditions punitives, aux démons de la vendetta et à toute forme d’indélicatesses susceptibles de remettre en cause la cohésion sociale et l’unité nationale. Nous l’avons vu à l’œuvre à Anzourou et Banibangou dans la région de Tillabéri, à Baroua dans la région de Diffa, à Madarounfa dans la région de Maradi, à Tillia, Tebaram et Bangui dans la région de Tahoua au chevet des populations déshéritées.
Cette posture dialogique relève d’un engagement et d’une vision politique clairement définie et assumée à la différence de certains qui ont tendance à se bercer d’illusions. Démocrate convaincu, il a développé au fil de sa carrière politique un tempérament compatible avec le mode de vie démocratique. Cela se constate aisément dans son rapport au pouvoir, un rapport marqué de décence, d’humilité, d’intégrité et de lucidité et de courage. Ce qui force l’admiration même de ses pourfendeurs les invétérés.
Bazoum le rassembleur
Depuis qu’il est arrivé au pouvoir, il consulte régulièrement les syndicats des travailleurs, les organisations de la société, les leaders de traditionnels et religieux en vue de trouver les voies et moyens d’assoir un climat serein dans notre pays. Rencontres pour des échanges directs entre la société civile, les leaders des ONG et associations, les syndicats des travailleurs. Personne n’est laissé en reste. Cela renforce notre conviction : c’est un rassembleur, un fédérateur hors pair.
Bazoum le faiseur de paix entre communautés
Le président croit aux vertus du dialogue, un dialogue inclusif contrairement aux chantres de la violence politique, de l’exclusion, à ces puristes qui s’emploient à infester et empoisonner notre démocratie, notre vivre ensemble. Pour le Président de la République, il ne s’agit plus d’interpréter le monde mais de le transformer (Karl Marx). Il a eu l’occasion de le rappeler. Aussi, prêche-t-il pour sauver des vies contrairement aux terroristes qui prêchent sur la mort, détruisent et brulent tout sur leur passage. Le Président répand l’espoir et non la crainte, il cultive la joie de vivre pour emprunter à Emile Chartier certains propos.
Très imbu de ces valeurs de paix et de tolérance, nul doute que le Président Bazoum y parviendra. Les terroristes seront vaincus, les preneurs d’otages et autres bandits de grands chemins seront neutralisés ou boutés hors de nos frontières. Car, « quelque critique que puissent être la situation et les circonstances où vous vous trouvez ne désespérez de rien ; c’est dans les occasions ou tout est à craindre, qu’il ne faut rien craindre ; c’est lorsqu’on est environné de tous les dangers, qu’il n’en faut redouter aucun ; c’est lorsqu’on est sans aucune ressource, qu’il faut compter sur toutes ; c’est lorsqu’on est surpris, qu’il faut surprendre » (Sun Tse).
Tahirou Garka
Niyya infos N°105 du 20 janvier 2022