Close Menu
    A la Une

    DANS LE MASSIF DE L’AÏR: Récoltes, semences d’oignons et retour des caravanes

    12 mai 2025

    AGRICULTURE: Changement climatique et opportunités liées aux transformations environnementales dans la vallée « Korama » de Gogo-Machaya

    21 avril 2025

    MEDIA: Fin des entretiens des candidats pour la bourse Nasser pour le leadership international

    21 avril 2025
    Facebook X (Twitter) Instagram
    A la Une
    • DANS LE MASSIF DE L’AÏR: Récoltes, semences d’oignons et retour des caravanes
    • AGRICULTURE: Changement climatique et opportunités liées aux transformations environnementales dans la vallée « Korama » de Gogo-Machaya
    • MEDIA: Fin des entretiens des candidats pour la bourse Nasser pour le leadership international
    • MEDIAS: L’Égypte et les Nations Unies consolident leur partenariat et la Fondation Nasser de longue date.
    • DROITS HUMAINS AU NIGER: Transparency International Niger exige la libération de tous les détenus politiques et d’opinion
    • VU SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX: Urgent Sahel-Algérie, les juntes de l’AES se sabordent et scient la branche sur laquelle elles sont assises, en déclarant la guerre à l’Algérie.
    • ENVIRONNEMENT: 1 milliard de dollars par jour à investir entre 2025 et 2030 pour lutter contre la désertification
    • MEDIA: Large représentation des différents continents à la bourse Nasser
    Facebook X (Twitter) Instagram YouTube
    Le Canard Déchaîné Niger
    Demo
    • Accueil
    • Actus
      1. Actualités
      2. Infos Officielles
      3. Nouvelles Africaines
      4. Internationales
      5. Tribune libre
      6. View All

      DANS LE MASSIF DE L’AÏR: Récoltes, semences d’oignons et retour des caravanes

      12 mai 2025

      AGRICULTURE: Changement climatique et opportunités liées aux transformations environnementales dans la vallée « Korama » de Gogo-Machaya

      21 avril 2025

      MEDIA: Fin des entretiens des candidats pour la bourse Nasser pour le leadership international

      21 avril 2025

      MEDIAS: L’Égypte et les Nations Unies consolident leur partenariat et la Fondation Nasser de longue date.

      11 avril 2025

      ECONOMIE: SOMMET SUR LE PACTE FINANCIER MONDIAL

      22 juin 2023

      Assemblée Nationale – La situation de l’hydraulique au Niger dressée par le ministre Mahaman Adamou

      25 juin 2022

      Bazoum chez Ouattara pour renforcer l’axe économique Abidjan-Niamey

      25 juin 2022

      Communique du conseil des ministres du jeudi 13 Mai 2021

      15 mai 2021

      MEDIA: Fin des entretiens des candidats pour la bourse Nasser pour le leadership international

      21 avril 2025

      MEDIAS: L’Égypte et les Nations Unies consolident leur partenariat et la Fondation Nasser de longue date.

      11 avril 2025

      VU SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX: Urgent Sahel-Algérie, les juntes de l’AES se sabordent et scient la branche sur laquelle elles sont assises, en déclarant la guerre à l’Algérie.

      8 avril 2025

      MEDIA: Large représentation des différents continents à la bourse Nasser

      3 avril 2025

      VU SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX: Urgent Sahel-Algérie, les juntes de l’AES se sabordent et scient la branche sur laquelle elles sont assises, en déclarant la guerre à l’Algérie.

      8 avril 2025

      UNION AFRICAINE: Ouverture de la 46ème session ordinaire du Conseil Exécutif de l’organisation

      13 février 2025

      AVIATION CIVILE: Le gabonais Prosper Zo’o Minto prend les commandes de l’ASECNA

      28 septembre 2024

      ISRAEL PALESTINE: Les nigériens s’émeuvent de la situation des palestiniens

      21 octobre 2023

      OPINION: Une intention manifeste de déstabilisation du gouvernement

      22 avril 2023

      Littérature et violence

      25 juin 2022

      Lettre ouverte par le Groupe des hauts fonctionnaires d’ascendance africaine des Nations Unies (UNSAG)

      24 juin 2022

      Littérature et télévision

      24 juin 2022

      DANS LE MASSIF DE L’AÏR: Récoltes, semences d’oignons et retour des caravanes

      12 mai 2025

      AGRICULTURE: Changement climatique et opportunités liées aux transformations environnementales dans la vallée « Korama » de Gogo-Machaya

      21 avril 2025

      MEDIA: Fin des entretiens des candidats pour la bourse Nasser pour le leadership international

      21 avril 2025

      MEDIAS: L’Égypte et les Nations Unies consolident leur partenariat et la Fondation Nasser de longue date.

      11 avril 2025
    • Economie

      DANS LE MASSIF DE L’AÏR: Récoltes, semences d’oignons et retour des caravanes

      12 mai 2025

      AGRICULTURE: La culture du blé (alkama), une des pratiques agricoles à la base du système alimentaire résilient et durable dans l’Aïr, au Niger.

      20 mars 2025

      FISCALITÉ AU NIGER: La hausse de la patente qui fait grincer les dents

      8 février 2025

      STATISTIQUES: L’INS obtient un certificat international pour ses bons résultats

      31 décembre 2024

      TRESOR PUBLIQUE: La Directrice générale fait le point de la situation des pensions des retraités

      17 novembre 2024
    • Politique

      GÉOPOLITIQUE INTERNATIONALE: Trump – OTAN 2025

      24 décembre 2024

      VIE DE LA NATION : Le CCR-DA annonce des consultations nationales pour le retour de la démocratie du 28 octobre au 31 décembre 2024

      29 octobre 2024

      EVENTUELLES ASSISES NATIONALES AU NIGER: Seront-elles réellement inclusives ?

      12 octobre 2024

      LÉGISLATIVES DE LA DIASPORA: La majorité présidentielle se renforce

      21 juin 2023

      POLITIQUE: Les socialistes africains en conclave à Niamey

      16 juin 2023
    • Societé
    • Tribune
    • Video
    Le Canard Déchaîné Niger
    Home»A la Une»ECONOMIE: SOMMET SUR LE PACTE FINANCIER MONDIAL
    A la Une

    ECONOMIE: SOMMET SUR LE PACTE FINANCIER MONDIAL

    22 juin 2023Aucun commentaire8 Mins Read
    Partager
    Facebook Twitter Email WhatsApp

    Discours de S.E.M. Mohamed BAZOUM, Président de la République du Niger, au Sommet pour Un Nouveau Pacte Financier Mondial qui se déroule les 22 et 23 juin 2023 à Paris, en France.

    Excellences, Mesdames et Messieurs,

    Sur le chemin ponctué de sommets décisifs, ce Sommet de Paris marque un jalon important faisant suite notamment à l’Accord de Paris sur le climat de 2015, l’Agenda 2030 des Nations Unies et l’Agenda 2063 de l’Union africaine. C’est une étape importante avant la COP28 à Dubaï et le G20 à New Delhi qui engageront notre avenir commun. Je salue donc cette initiative d’Emmanuel Macron, Président de la République française, et je le remercie aussi de m’avoir invité et de me donner la parole à cette cérémonie d’ouverture.

    L’ambition de ce sommet est d’aboutir à un consensus sur un Nouveau Pacte Financier Mondial afin de répondre à la grande crise multidimensionnelle qui a fragilisé le système financier mondial et amené le monde aux bords de périls. La réponse est une urgence face aux urgences. A côté des urgences, il y a l’essentiel : concevoir un système plus juste et plus résilient pour éviter le chapelet des crises décennales et la succession des réformes « définitives » censées les résoudre depuis plus d’un siècle. A cette fin, et pour susciter l’adhésion, une conception collaborative et inclusive des parties prenantes, publiques et privées, permettra de fixer par itérations les termes du pacte de manière juste et robuste. Je salue donc l’approche holistique cohérente mettant la finance au service de l’économie réelle de ce Sommet qui veut bâtir un nouveau pacte financier mondial autour du traitement des défis majeurs de notre époque.

    L’enjeu pour moi, président d’un pays financièrement pauvre mais non dénué de ressources naturelles et même pourquoi pas humaines, est d’exprimer une vision stratégique conciliant les agendas précédents et les objectifs de développement.

    Dans le cadre des objectifs des Agendas qui sont bien définis, il s’agit d’obtenir dans le consensus visé par le Sommet, un accord de principe pour une certaine flexibilité et des marges de manœuvre permettant d’atteindre les objectifs régionaux et locaux de développement tout en respectant les contraintes globales.

    Excellences, Mesdames et Messieurs,

    Permettez-moi ici d’apporter un témoignage personnel sur le changement climatique et ses impacts. Tout au long de ma vie, j’ai vu une succession de sécheresses privant le cheptel de pâturages et les paysans de récoltes. J’ai vu la terre rougie, des cheptels décimés, des régions  livrées à la famine et des cohortes d’exodants grossir les bidonvilles. J’ai observé la paupérisation de régions entières défigurées par la désertification. Le pastoralisme est remis en cause par l’amenuisement de la biodiversité, et les meilleures herbes dont vivaient les animaux ont disparu, laissant la place aux herbes les plus résilientes, dénuées pratiquement de feuilles, sans toute forme de valeur nutritive. Il est loin, au Sahel, le temps où une vache se reproduisait en moyenne chaque année tout en produisant du lait pendant neuf mois. La règle aujourd’hui c’est qu’elles se reproduisent tous les deux ans pour une production de lait réduite de moitié et qui ne dure véritablement que quelques petits mois. C’est cela qui explique que le Sahel n’est plus synonyme que de sécheresse mais aussi et surtout, malheureusement de violence. La sécheresse a généré la violence comme sa conséquence naturelle. Ce sont là en grande partie les effets en chaine du changement climatique, qui est un fait observable par chacun d’entre nous. La crise migratoire et la crise sécuritaire alimentées par les crises climatique et économique et la démographie sont notre réalité quotidienne que la communauté internationale se doit de regarder avec discernement et responsabilité.

    Dans mon pays, la démographie non maîtrisée est le facteur prépondérant alimentant la pauvreté et sur lequel se greffent les autres crises, migratoire, sécuritaire et environnementale notamment. En accédant à l’indépendance en 1960, le Niger comptait trois millions d’habitants. Aujourd’hui il en compte 26 millions. Avec le taux actuel de croissance nous serons autour de 70 millions à l’horizon 2050, c’est-à-dire demain. Sans politique intelligente de gestion démographique, tous les efforts de développement et d’éradication de la pauvreté seront vains. Notre taux de croissance actuel reflète le fait que 77% des filles se marient avant leurs 18 ans, et 28% se marient avant leur quinzième anniversaire.  L’unique levier que nous pouvons actionner pour faire face à cette situation est celui de l’éducation et de la formation des jeunes, des filles en particulier, qui permet de contrôler la démographie, de créer des emplois et de faire bénéficier du dividende démographique au passage. Or l’éducation coûte très cher, mais c’est le prix à payer pour que, dans les pays pauvres et du Sahel notamment, nous puissions faire face à la situation à laquelle nous sommes confrontés, sans quoi nous n’arrêterons jamais de parler de migration illégale, de violence, d’empoisonner le débat politique en Europe et ailleurs, et de vivre les affres des situations auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui. Il s’agit seulement de penser à ce qui se passe au Soudan pour prendre la mesure des dangers auxquels nous sommes exposés, pas qu’en Afrique, partout dans le monde aujourd’hui.

    Excellences, Mesdames et Messieurs,

    Ce que je viens de dire montre très clairement que le Sahel est une des zones de la planète qui auront été les plus perturbées par les effets du changement climatique. Il faut particulièrement prendre garde à ce qu’elle ne soit victime des programmes conçus dans le cadre de la transition climatique. Notre débat sur ces questions est un débat qui reste polémique. C’est à ce titre que, comme tous les autres pays pauvres, nous serons opposés à toute politique visant à nous priver du recours aux énergies fossiles contenues dans notre sous-sol. L’unique solution acceptable est celle qui permet d’atteindre les objectifs des différents agendas à la fois, se fondant par conséquent sur la solidarité et la complémentarité bien comprises, rendues effectives par une politique de péréquation généralisée.

    La mise en œuvre du nouveau pacte passera par la construction d’une boite à outils audacieuse et innovante en termes règlementaires juridiques et en ingénierie financière. Dans cette boite à outils, les instruments financiers existants doivent être améliorés, d’autres créés pour mieux partager les risques et les résultats en tenant compte des facteurs et des contraintes climatiques et environnementales, ainsi que d’autres externalités dans la valorisation et la couverture des risques. Elle comprendra en particulier, la monétisation des quotas carbone et des DTS. Plus spécifiquement, le nouveau pacte doit rendre concrète et opérationnelle l’aide prévue par les Accords de Paris et de Glasgow en faveur des pays pauvres, qui attendent d’être mis en application.

    Au-delà du Niger, nous avons en Afrique une population nombreuse et en forte croissance. Nos besoins pour financer les infrastructures et les services de base dans l’énergie, l’eau, l’alimentation, la santé, les transports, les nouvelles technologies et l’éducation sont impératifs et incompressibles. Nos besoins fondamentaux doivent être satisfaits avant toute décroissance, car comme on le dit chez nous, une vache qui a bu et une vache assoiffée ne marchent pas ensemble. Il y a pour nous donc une urgence à court terme dans l’urgence globale, celle de mobiliser les fonds pour répondre à notre impératif de développement et à nos défis démographique et sécuritaire. Il faut à cet effet notamment accroître les capacités de financement des banques multilatérales de développement en en augmentant les capitaux afin d’avoir un effet de levier pour accroître leurs capacités de financement. Je voudrais insister en particulier sur la nécessité de mobiliser des ressources plus importantes au profit de l’IDA. Les banques multilatérales doivent aussi bénéficier des réallocations des DTS qui sont jusque-là inutilisés. Il faut faire profiter des pays comme le Niger – M. Stern vient de nous le rappeler – des instruments de garantie des financements auxquels nous pouvons prétendre et réduire les primes de risques excessives des investisseurs, si nous voulons intéresser le secteur privé à ce combat contre le changement climatique dans les pays pauvres. Les coûts prohibitifs des capitaux les ont jusqu’ici mis hors de notre portée, malgré les recommandations formulées à l’occasion de toutes les rencontres que nous tenons. Or ces coûts sont paradoxalement en forte augmentation et ne reflètent pas souvent les fondamentaux macroéconomiques de nos pays. Il y a, même pour ce sommet, M. le Président Macron, de grands risques que nous continuions dans les incantations. Or, je pense que nous avons déjà organisé trop de rencontres pour que nous puissions indéfiniment répéter les mêmes choses. Il s’agit donc de passer à l’action.

    Excellences, Mesdames et Messieurs,

    Nous avons une planète, et il n’y en a pas d’autre de remplacement, nous devons le savoir. Et nous sommes à un point d’inflexion historique. A l’échelle mondiale, dans cette époque de rupture de modèles et de transitions, les rafistolages et les rustines ne sont plus de mise, nous devons abandonner les dogmes et les certitudes. Embrassons de nouveaux paradigmes, plus conformes à notre réalité qui est faite de dureté insupportable pour certains et de menaces certaines pour tous.

    Je vous remercie de votre Attention

     

     

     

    Articles similaires

    Share. Facebook Twitter WhatsApp

    Articles similaires

    DANS LE MASSIF DE L’AÏR: Récoltes, semences d’oignons et retour des caravanes

    12 mai 2025

    AGRICULTURE: Changement climatique et opportunités liées aux transformations environnementales dans la vallée « Korama » de Gogo-Machaya

    21 avril 2025

    MEDIA: Fin des entretiens des candidats pour la bourse Nasser pour le leadership international

    21 avril 2025
    Leave A Reply Cancel Reply

    Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.

    DGI Pub
    Les + Récents

    DANS LE MASSIF DE L’AÏR: Récoltes, semences d’oignons et retour des caravanes

    12 mai 2025

    AGRICULTURE: Changement climatique et opportunités liées aux transformations environnementales dans la vallée « Korama » de Gogo-Machaya

    21 avril 2025

    MEDIA: Fin des entretiens des candidats pour la bourse Nasser pour le leadership international

    21 avril 2025

    MEDIAS: L’Égypte et les Nations Unies consolident leur partenariat et la Fondation Nasser de longue date.

    11 avril 2025
    Connections sur
    • Facebook
    • Twitter
    • YouTube
    • WhatsApp
    A ne pas manquer
    A la Une

    DANS LE MASSIF DE L’AÏR: Récoltes, semences d’oignons et retour des caravanes

    12 mai 20250 A la Une

    Apres une campagne de cultures irriguées exceptionnelle découlant d’une abondante pluviométrie enregistrée en 2024, avec…

    AGRICULTURE: Changement climatique et opportunités liées aux transformations environnementales dans la vallée « Korama » de Gogo-Machaya

    21 avril 2025

    MEDIA: Fin des entretiens des candidats pour la bourse Nasser pour le leadership international

    21 avril 2025

    MEDIAS: L’Égypte et les Nations Unies consolident leur partenariat et la Fondation Nasser de longue date.

    11 avril 2025
    Commentaires Récents

      DANS LE MASSIF DE L’AÏR: Récoltes, semences d’oignons et retour des caravanes

      12 mai 2025

      AGRICULTURE: Changement climatique et opportunités liées aux transformations environnementales dans la vallée « Korama » de Gogo-Machaya

      21 avril 2025

      MEDIA: Fin des entretiens des candidats pour la bourse Nasser pour le leadership international

      21 avril 2025

      MEDIAS: L’Égypte et les Nations Unies consolident leur partenariat et la Fondation Nasser de longue date.

      11 avril 2025
      Facebook X (Twitter) WhatsApp
      • Accueil
      • Actualités
      • Economie
      • Societé
      • Sports
      • Technologies
      • Tribune libre
      © 2025 Le Canard Déchaîné Developpé par Ltxtechnologies.

      Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.