Le Forum sur la liberté sur internet en Afrique édition 2024 (FIFAfrica24) s’est ténu du 25 au 28 septembre à l’hôtel Radisson Blu Sea Plaza de Dakar au Sénégal sous le thème « Façonner l’avenir de la liberté d’Internet en Afrique ! ». Des centaines de participants venus d’Afrique, d’Europe et des USA ont discuté sur l’état de l’internet en Afrique et les perspectives en matière de liberté et d’un large accès de cette technologie sur le continent.
Pourquoi le choix du Sénégal ?
Le pays de la Terranga (hospitalité en wolof) a été choisi par les organisateurs ( CIPESA et Africtivistes, une ONG de la société civile sénégalaise) parce qu’en dépit de ses difficultés économiques, le Sénégal fait partie, avec le Bénin, l’île Maurice et le Rwanda, d’une poignée d’États africains qui ont élaboré des stratégies nationales en matière d’intelligence artificielle. Les autres engagements du pays en faveur d’un cadre juridique, réglementaire et institutionnel progressif pour le secteur technologique comprennent ses efforts en matière de gouvernance des données, un pôle d’innovation, un système national d’adressage numérique et l’avancement d’une stratégie nationale globale en matière de données.
Cerise sur le gâteau, cette année, le Sénégal a rejoint les 17 pays africains qui ont mis au moins un satellite en orbite. Il a rejoint des pays comme l’Afrique du Sud et l’Égypte qui ont chacun 13 satellites, le Nigeria se classant en troisième position avec sept satellites. Le président Bassirou Diomaye Faye a déclaré que cette initiative constituait une étape importante vers la « souveraineté technologique » du Sénégal.
Selon les organisateurs du FIFAFRICA 2024, « Le paysage technologique du Sénégal illustre le large spectre dans lequel se situent de nombreux pays africains en ce qui concerne l’adoption du numérique, l’inclusion numérique, la réglementation et la législation liées à la technologie.
Les thématiques abordées
Outre le thème principal du forum, la rencontre de Dakar a permis de discuter de plusieurs thématiques soécifiques à savoir : Inclusion numérique ;Résilience numérique ; Liberté d’expression et accès à l’information ;Désordre de l’information (Mesinformation/désinformation/fausses informations) ; Implications de l’IA ; Gouvernance et politique ; et Création de mouvements FIFAfrica24 a offert une plateforme unique à la communauté #InternetFreedomAfrica pour explorer un large éventail de thèmes et offert également de précieuses opportunités de réseautage avec des participants du monde entier ayant une vision commune des droits numériques en Afrique.
Les entraves à la liberté sur internet à travers les législations de plus en plus répressives dans certains pays, ainsi que l’égalité de tous devant l’accès à internet ont été au menu des échanges qui ont aboutis à des recommandations qui doivent permettre de booster la liberté sur internet sur le continent.
Garé Amadou